« Saint Casimir » Le calendrier de l'association 
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Marins

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Émile MUSELIER  |
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Dernier grade : Vice-amiral |
Date de naissance : 17 avril 1882 - MARSEILLE (13) |
Date de décès : 02 septembre 1965 (83 ans) - TOULON (HÔPITAL MARITIME) (83) |
États de service (48)
- 1899 - |
/1899 | | ÉCOLE NAVALE - Embarqué
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- 1927 - |
/1927 | | ERNEST RENAN - Commandant
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- 1930 - |
/1930 | | VOLTAIRE - Commandant
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- 1931 - |
/1931 | | BRETAGNE - Commandant
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- 1902 - |
05/10/ | | Aspirant de 1ère classe |
- 1903 - |
/03/ | | Première campagne en Extrême-Orient |
- 1904 - |
| | Enseigne de vaisseau |
- 1909 - |
| | Affecté à des services à terre, notamment à Toulon |
- 1912 - |
| | Lieutenant de vaisseau |
- 1915 - |
/03/ | | Rapatrié sanitaire en France, demeure en convalescence à Pouilly-en-Auxois |
/05/ | | Volontaire pour rejoindre la brigade des fusiliers marins en Belgique, se bat sur l'Yser |
- 1916 - |
/08/ | | Affecté au Ministère des Inventions, où il est président de la section Marine |
- 1918 - |
/07/ | | Capitaine de corvette |
- 1922 - |
| | Capitaine de frégate |
- 1925 - |
01/12/ | | OURAGAN - Commandant
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- 1926 - |
/07/ | | Capitaine de vaisseau |
- 1933 - |
| | Contre-amiral, il devient Major Général du port de Sidi-Abdalah (Tunisie). Là il crée des œuvres sociales comme La Mie de Pain |
- 1938 - |
/08/ | | Commandant de la Marine à Marseille et du secteur de défense de la ville, situation difficile car l'énorme trafic commercial du grand port relève de sa compétence |
- 1939 - |
10/10/ | | Vice-amiral |
21/11/ | | Mis à la retraite par François DARLAN à la suite d'accusations calomnieuses portées contre lui |
/12/ | | En retraite il n'en est pas moins actif : il est au Levant pour une mission d'information |
- 1940 - |
/03/ | | Il travaille comme ingénieur adjoint aux établissements Hammelle, une société industrielle réquisitionnée par le Ministère de l'Air et de l'armement. Il est ensuite chargé de la destruction de matériels qui ne doivent pas tomber dans les mains de l'ennemi |
14/06/ | | Les allemands entrent dans Paris. Il gagne Marseille en 9 jours ralliant des troupes sur son chemin |
23/06/ | | A Marseille embarque à bord du charbonnier anglais CYDONIA en direction de Gibraltar, et lui fait traverser les champs de mines qu'il a lui-même fait poser. De là, il gagne Londres en hydravion. Il rallie à sa cause le chalutier PRÉSIDENT HOUDUCE, le cargo RHIN, l'ANADYR, des avions et des aviateurs |
30/06/ | | Il entre en contact pour la première fois avec le général Charles DE GAULLE |
01/07/ | | Le général Charles DE GAULLE le nomme « Au commandement des forces maritimes françaises restées libres quelles qu'elles soient et quel que soit l'endroit où elles se trouvent » et à celui, provisoire, des forces aériennes |
01/07/ | | Il rédige son propre appel, adressé aux marins et aux aviateurs |
01/07/ | | FORCES NAVALES FRANÇAISES LIBRES (ou) FNFL - Engagement
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03/07/ | | Il choisit comme emblème la Croix de Lorraine, en souvenir de son père d'origine Lorraine |
/08/ | | Il forme ensuite un embryon d'État-major avec le capitaine de vaisseau Georges Thierry D'ARGENLIEU et l'enseigne de vaisseau VOISIN |
04/09/ | | Il s'envole pour Alexandrie (Egypte) afin de se rendre compte de la possibilité d'un coup d'état en Syrie |
23/10/ | | Il est condamné par le Tribunal Maritime de Toulon, à la peine de mort et à la confiscation de ses biens |
- 1941 - |
02/01/ | | Alors qu'il rentre à son domicile londonien, l'amiral est appréhendé par des inspecteurs de Scotland Yard. Il se met en tenue civile ne voulant pas Ni pour lui, ni pour l'honneur anglais qu'un amiral français en tenue militaire soit vu entre deux policiers . Sans être interrogé, il est conduit à la prison de Pentonville puis transféré à la prison de Brixton. Le général Charles DE GAULLE est placé devant des lettres qui accablent l'amiral : il aurait communiqué à Vichy les plans de l'opération de Tentative de ralliement du Sénégal, se serait, moyennant finances, attaché à faire obstacle au recrutement des marins pour la France Libre, et se préparerait à livrer à Vichy le sous-marin SURCOUF. Ces documents sont des faux. |
10/01/ | | L'amiral est libéré sur les instances du général Charles DE GAULLE, avec les excuses du gouvernement britannique |
02/02/ | | Il est déchu de la nationalité française par le Gouvernement de Vichy |
24/11/ | | Il part de Greenock (Ecosse) à bord du LOBÉLIA |
28/11/ | | Il arrive à Hvalfjord (Islande) puis appareille ensuite à bord du MIMOSA en direction de Reykjavik, puis de Terre Neuve, en vue du Ralliement de Saint-Pierre & Miquelon à la France Libre |
18/12/ | | Le général Charles DE GAULLE lui intime l'ordre de Ralliement de Saint-Pierre & Miquelon à la France Libre |
24/12/ | | Ralliement de Saint-Pierre & Miquelon à la France Libre avec un franc succès, après un plébiscite |
- 1942 - |
28/02/ | | Il rentre à Londres et démissionne de son poste de Commissaire, suite au manquement, forcé, à sa parole envers les États-Unis d'Amérique de ne pas intervenir dans ces territoires. Il souhaite toutefois conserver le commandement des FORCES NAVALES FRANÇAISES LIBRES (ou) FNFL ce que refuse le général Charles DE GAULLE |
04/03/ | | Sa démission est acceptée |
- 1943 - |
06/05/ | | Il arrive à Alger |
01/06/ | | Le général Charles DE GAULLE le nomme préfet de police d'Alger, il refuse le poste et accepte celui d'adjoint du commandant en chef civil et militaire de la ville, le général Giraud |
- 1944 - |
| | Il témoigne dans plusieurs procès de collaborateurs |
/09/ | | Le général Charles DE GAULLE le nomme Chef de la délégation navale aux Affaires allemandes |
- 1945 - |
| | Il témoigne dans plusieurs procès de collaborateurs |
- 1946 - |
| | Mis à la retraite |
- 1965 - |
02/11/ | | Décède à l'hôpital maritime de Toulon et inhumé au cimetière Saint-Pierre à Marseille |
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Documents
Article
L'amiral Émile MUSELIER en accord avec le général Charles DE GAULLE décide de rallier Saint-Pierre & Miquelon à la France Libre.
Le 22 décembre les trois corvettes MIMOSA, ALYSSE, ACONIT & le croiseur sous-marin SURCOUF appareillent d'Halifax (Canada) avec à leur tête l'amiral Émile MUSELIER. L'objectif officiel est de procéder à des exercices.
Le 24 décembre la flotte arrive l'entrée du port de Saint-Pierre.
L'amiral Émile MUSELIER décide d'entrer dans le port. Le SURCOUF restera en rade en raison de son grand tirant d'eau. L'ALYSSE s'amarrera à l'extérieur, à l'appontement frigorifique afin de pouvoir y organiser une tête de pont en cas de difficultés. Le MIMOSA et l'ACONIT accosteront à l'intérieur.
Les ordres sont précis. Il ne doit pas être fait usage des armes sauf en cas d'absolue nécessité et de légitime défense. D'ailleurs, à part quelques irréductibles, une grande majorité de la population est favorable au ralliement des îles à la France Libre.
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